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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 16:47

DSCI0654.JPGS’intéresser aux animaux est souvent bénéfique aux humains. Ainsi, la simple observation de ses éléphants qui montraient une grande nervosité à l’approche d’un tsunami encore non visible par les hommes a permis à un cornac et à cinq touristes de se sauver de la tragédie dans le sud de la Thaïlande en décembre 2004. Fait étonnant, les sauveteurs n’ont pas retrouvé d’animaux morts après le passage des vagues tueuses. Ils étaient tous partis avant. En Chine, cette capacité des animaux à ressentir les vibrations est étudiée pour tenter de détecter à l'avance les tremblements de terre, particulièrement réguliers et mortels dans ce pays.

Au quotidien, les professionnels de la santé utilisent des animaux : le chat est très intéressant pour deux raisons : son ronronnement a un effet relaxant sur les humains. Cela s'appelle la "ronronthérapie" et c'est très sérieux. Par ailleurs, les vibrations du ronronnement aident à réparer les fractures osseuses. Les kinésithérapeutes reprennent aujourd'hui dans des appareils le principe de vibration du ronronnement pour procurer des soins sur des membres cassés.

De nouveaux métiers utilisant les animaux apparaissent aussi. Un(e) zoothérapeute, par exemple, permet à des patients de tous âges de retrouver confiance en soi (personnes déprimées) ou de gagner en autonomie (personnes âgées ou déficients physiques) en les faisant travailler avec des animaux, parfois en réalisant de simples balades. En fonction des compétences des thérapeutes, les animaux peuvent aussi bien être des chiens, des chevaux ou des dauphins. Bonheur en prime assuré.

En dermatologie ou en infectiologie, avoir des connaissances sur les insectes et sur la forme de leur piqûre peut permettre de déterminer de façon plus précise et rapide les lésions ou les pathologies des patients. La connaissance du comportement des insectes peut également permettre de donner des conseils pour les éradiquer sans utiliser de moyens chimiques et éviter ainsi la transmission des maladies à d’autres personnes.

La connaissance des insectes a également donné lieu à la lutte biologique permettant de se débarrasser des « nuisibles » dans nos cultures par l’action de leurs prédateurs. La lutte biologique évite l’utilisation de traitements chimiques. Elle est utilisée par de plus en plus de villes et de communes dans les parcs et jardins (voir ici).

Enfin, en copiant certaines productions animales, comme la toile d'araignée ou la forme des alvéoles des ruches, de nouvelles technologies voient le jour pour gagner en sécurité, en légèreté ou en place.

Il faut donc l'avouer, pour l'homme, singer les animaux n'est pas si bête !

(photo CVA)

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