Une conversion nécessite trois ans de production sans utilisation de produits de synthèse (ni en engrais ni en traitement) avant de pouvoir être déclarée bio. Pour être bio, l’agriculture doit respecter le rythme des saisons et le cycle de vie des plantes, sélectionner des variétés adaptées à la région, désherber manuellement, mécaniquement ou thermiquement et protéger les cultures en introduisant des prédateurs naturels. En élevage, les éleveurs bio nourrissent leurs animaux dans des pâturages ou avec des fourrages et des aliments bio, le nombre d’animal par m2 est limité pour éviter la pollution des sols ou des nappes et pour le bien-être animal aussi.
Si ces résultats sont positifs, c’est aussi grâce à nous, consommateurs ! 46% des Français consomment du bio au moins une fois par mois (contre 37% en 2005). Les plus gourmands de bio sont les retraités (27%). A noter, les ouvriers qui représentaient 5% des consommateurs de bio en 2005 sont aujourd’hui 16%. Enfin, acheteurs bio ou pas, 58% des Français comparent les prix du bio. Il existe donc un potentiel de nouveaux acheteurs de bio n’ayant pas encore franchi le pas, mais qui sont en veille actuellement. Ceci devrait donc contribuer à une modération des prix.